
Présentation
Certaines pathologies ou lésions font mal. En général, quelle que soit sa spécialité médicale, votre médecin va tenter de vous soulager. Des antidouleurs de type paracétamol, la kinésithérapie ou encore l’activité physique constituent ce qu’on appelle une première ligne de traitement(s) contre les douleurs subaigües (qui durent plus de 4 à 12 semaines) ou chroniques (qui persistent plus de 3 à 6 mois).
Si un traitement de première ligne bien mené et bien suivi ne suffit pas à vous soulager, votre médecin peut faire appel ou vous adresser au service d’algologie (douleurs) du CHU Brugmann.
Au-delà du soulagement du symptôme douloureux, nos médecins spécialistes de la douleur visent surtout à faire retrouver un maximum de fonctionnalité. C’est-à-dire refaire les gestes et les activités que vous avez diminuées à cause de vos douleurs et, ainsi, améliorer votre qualité de vie.
Structure
Le service d’algologie du CHU Brugmann est organisé en 3 structures/équipes :
- Les actes techniques interventionnels (infiltrations) constituent souvent une seconde ligne de traitements.
- Le centre multidisciplinaire de la douleur chronique (troisième ligne de traitements).
- L'équipe mobile douleur (troisième ligne) se rend dans les différents services et unités de soins de l’hôpital, à la demande des équipes soignantes, pour donner des avis sur la prise en charge de la douleur.
Trajet de soins
Pour les actes techniques interventionnels (infiltrations), le trajet de soins au service d’algologie du CHU Brugmann est généralement le suivant :
- Prise de rendez-vous : après échec d’un traitement de première ligne bien mené, votre médecin ou vous-même pouvez prendre rendez-vous pour un acte technique interventionnel au CHU Brugmann en envoyant un courriel à algo@chu-brugmann.be ou en téléphonant au +32 2 477 25 60.
- Première consultation : vous rencontrez d’abord un médecin spécialiste de la douleur qui vous interroge sur vos symptômes, vous examine et vérifie le bien-fondé d’une infiltration. En fonction de votre profil, du type de lésion ou de la pathologie et d’éventuelles contre-indications, il ou elle préconise un type d’infiltration. Attention : si vous prenez un traitement anticoagulant ou antiplaquettaire, il faut en informer le médecin !
- Examens complémentaires : si cela n’a pas encore été fait, le médecin peut aussi demander une imagerie médicale pour confirmer ou préciser votre diagnostic.
- L’infiltration est réalisée sous guidage échographique ou radiographique. Bon à savoir :
- Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour bénéficier d’une infiltration.
- Ne conduisez pas le jour même de l’infiltration. Faites-vous plutôt raccompagner ou venez au CHU Brugmann en transports en commun.
- Il est possible que vos douleurs soient légèrement majorées 24 à 48 heures après l’infiltration.
Offre de soins
Le service d’algologie du CHU Brugmann propose un panel complet de techniques infiltratives :
- Infiltration péridurale/épidurale
- Infiltration facettaire (*)
- Infiltration foraminale ou radiculaire sélective
- Bloc nerveux sympathique : TAP bloc (abdomen), bloc intercostal, bloc ilioinguinal, bloc fémorocutané latéral de la cuisse, bloc pudendal, etc.
- Infiltration sacro-iliaque
- Radiofréquence/thermocoagulation
- Perfusion médicamenteuse (dont kétamine)
(*) La première infiltration facettaire permet de confirmer le diagnostic de syndrome facettaire (arthrose lombaire ou cervicale). Cet acte technique est donc à la fois diagnostique et thérapeutique.